Vol. 6/2023: Plurilingualism and Language Policies in Tertiary/Higher Education and Research in Europe and Beyond

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Omission Note
Due to an omission error the names of our Review Team were not acknowledged in volume 6. The coordination team apologizes for this error.

Coordinated by: José Aguilar (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3), Stephan Breidbach (Humboldt-Universität zu Berlin), Christiane Fäcke (Universität Augsburg) & María González-Davies (retired, Universitat Ramon Llull - Barcelona)

Review Team of Vol. 6: Christian Koch (Universität Siegen), Tomáš Kos (Humboldt-Universität zu Berlin), Katrin Schultze (Humboldt-Universität zu Berlin), Sofia Stratilaki-Klein (Nouvelle Sorbonne Paris 3)

Layout, formatting, and final editing by: Eva Korn, Anna Ratz, Regine Schlößer

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  • Publication
    Language Education and Multilingualism – The Langscape Journal Vol. 6
    Aguilar, José; Breidbach, Stephan; Fäcke, Christiane; González-Davies, María; Aguilar, José; Breidbach, Stephan; Fäcke, Christiane; González-Davies, María
    According to the OECD, the 22 European Union country members that belong to the OECD, totalled nearly 16 million higher education students in 2019. Parallel to this, and according to Eurostat1, the 27 European Union country members amounted nearly 2,8 million researchers in 2019, distributed in four main sectors – Business enterprise, government, higher education and private non-profit. As for the higher education sector, it totalled nearly 1,173.000 researchers in 2019, among the post Brexit 27 European Union country members. Since the EU counts twenty-four official languages, not accounting for regional and minority languages, these figures potentially suggest higher education language policies, as well as multilingual research and publishing practices, that should comply with the linguistic diversity that constitutes the EU, and for which EU officials claim to stand for. Yet, is this truly so? Indeed, is it possible to fathom the linguistic choices made by EU-based researchers? Have we got enough data and adequate perspectives to assess whether linguistic diversity is aimed for, encouraged and implemented through EU programmes such as Erasmus and Erasmus+?
  • Publication
    Confronter les directives politiques aux pratiques linguistiques à l’œuvre dans le champ de la recherche en SHS en Europe
    Aguilar Río, José Ignacio; Brudermann, Cédric
    Cet article cherche à identifier si – et dans quelle mesure – l’existence d’un écart entre les directives communautaires en matière de politique linguistique et les pratiques linguistiques des chercheurs européens en sciences humaines et sociales (SHS) s’avère vraie. Pour ce faire, à partir d’un corpus de textes officiels publiés par les instances communautaires, il y est tout d’abord question de dresser un état des lieux relatif (i) aux orientations politiques que les institutions européennes poursuivent sur le plan de la gouvernance linguistique et (ii) aux valeurs que ces mêmes orientations véhiculent pour la communauté de destin que le Vieux continent héberge. Ensuite, pour cerner au mieux les pratiques linguistiques privilégiées par les chercheurs européens en SHS pour formuler des demandes écrites de financement auprès de programmes européens dédiés et diffuser leurs travaux, s’ensuit une analyse quantitative portant sur deux ensembles de données : des métadonnées extraites du site du Conseil Européen de la Recherche en lien avec des projets de recherche en SHS que cet organe communautaire a financés et un corpus de références bibliographiques en SHS constitué à partir de la plateforme d’information scientifique et technique en accès libre Web of Science. Ces analyses débouchent sur l’identification d’un décalage entre les recommandations de niveau communautaire en matière de gouvernance linguistique, qui visent à promouvoir le plurilinguisme et les pratiques plus généralement monolingues mises en œuvre par les chercheurs européens en SHS dans le cadre des deux facettes de leur métier explorées dans cette étude. Ce constat ouvre la voie à une discussion autour des risques que le monolinguisme peut faire peser sur les processus de création du savoir dans la sphère académique des SHS.
  • Publication
    Politique linguistique institutionnelle et stratégies de gouvernance
    Robin, Jésabel; Ganguillet, Simone
    Cette contribution bilingue se penche sur l’articulation entre politique linguistique et pratiques des institutions formatrices (Idiazabal & Dolz 2013) en matière de bi/plurilinguisme individuel. Concrètement, comment gère-t-on le bi/plurilinguisme des étudiant.e.s et des employé.e.s dans une institution tertiaire de formation initiale des enseignant.e.s? Comment l’institution est-elle (ou non) exemplaire et/ou en accord dans ses pratiques avec ses propres contenus de formations, notamment en didactique des langues et des cultures (Castellotti 2001) ? Après une présentation détaillée du contexte sociolinguistique suisse et plus particulièrement bernois, la contribution propose de se pencher sur les politiques et pratiques de l’institution germanophone Pädagogische Hochschule Bern (PHBern) à l’aune de deux projets qui proposent des pratiques didactiques innovantes de gestion du bi/plurilinguisme. Une conclusion commune reviendra sur les (in-)cohérences et tensions entre une diversité linguistique des individus « déjà-là » et inhérente aux enjeux de société actuels et sa prise, sinon au sérieux, tout du moins en compte dans les pratiques académiques.
  • Publication
    Plurilinguisme et interculturalité dans l’enseignement supérieur
    Castellotti, Véronique; Courtaud, Léa; Debono, Marc
    Ce texte présente une réflexion qui prend place dans le cadre du projet d’université européenne NEOLAIA se donnant pour objectif – parmi d’autres – l’élaboration d’une Charte commune sur la politique linguistique plurilingue et interculturelle des universités partenaires, et d’une certification commune pour l'enseignement plurilingue et interculturel. Après avoir présenté les contours de ce projet et de sa mise en œuvre, les choix adoptés sont situés en regard de l’histoire des notions de plurilinguisme et de compétence plurilingue dans l’espace européen. Le propos développé vise ainsi à expliciter les arrière-plans théoriques mobilisés pour une réflexion sur l’internationalisation des universités qui prenne au sérieux les enjeux de la diversité linguistique et culturelle en contexte formatif, au-delà d’une seule vision technique et économique de la gestion des langues dans l’enseignement supérieur. Enfin, une forme de mise en œuvre des réflexions menées est présentée à partir du récit d’une recherche portant sur les discours d’enseignants et leurs représentations de la diversité présente dans les formations universitaires, du point de vue de leur discipline et des étudiants présents, ainsi que de la façon dont ils y envisagent le(s) rôle(s) des dimensions linguistiques et discursives.
  • Publication
    Lenguas en la actividad académica universitaria
    Masello, Laura
    La enseñanza, investigación y producción en varias lenguas en el nivel universitario se desarrolla a menudo en un espacio inestable determinado por la relación entre las políticas lingüísticas institucionales y las acciones de micropolítica lingüística. Para construir una política lingüística universitaria informada y contextualizada hay que tener en cuenta la glotopolítica de los actores académicos. El Centro de Lenguas Extranjeras de la Universidad de la República de Uruguay lleva a cabo un intenso trabajo de consolidación de los Estudios de Lenguas y analiza desde 2016 aspectos de la política lingüística para saber en qué lenguas se investiga y se publica en el ámbito académico. En su primera etapa se estudió la Facultad de Humanidades y Ciencias de la Eduación. Presentaremos los avances de la segunda etapa de la línea Lenguas y producción de conocimiento, que procura estudiar las relaciones entre el acervo lingüístico de la universidad, los repertorios lingüísticos de actores universitarios y la producción de conocimiento en la Facultad de Ciencias Sociales, con la misma metodología de corte cualitativo, complementada con datos obtenidos mediante instrumentos cuantitativos. Las técnicas e instrumentos de recolección de datos comprenden: revisión de documentos oficiales sobre políticas lingüísticas universitarias, relevamiento de bibliografías por carreras para analizar la presencia o ausencia de obras en lenguas extranjeras, entrevistas semi-dirigidas a autoridades, docentes y estudiantes. Desde una perspectiva interpretativista, se realizó el análisis de contenido a partir del cruce entre los datos cuantitativos y los emergentes provenientes del relevamiento y las entrevistas. Los resultados relacionados con el universo estudiado hasta ahora muestran un vacío documental institucional y, como contrapartida, la incidencia de los repertorios lingüísticos de los docentes en su actividad pedagógica. No obstante, el desajuste entre las exigencias plasmadas en los programas y las carencias en los repertorios lingüísticos de los estudiantes han creado en la Facultad de Ciencias Sociales tensiones que instalan el debate entre las decisiones de macropolítica y las acciones de micropolítica lingüística.
  • Publication
    L’éducation supérieure est-elle vraiment plurilingue ?
    Simoniello, Maria
    Dans les sociétés modernes super-diverse (Vertovec 2007), à la réglementation de la pluralité linguistique se lient d’autres complexes questions d’ordre démocratique et d’accès aux droits. Cependant, bien que la diversité linguistique existante de facto soit largement reconnue et analysée, et on ait beaucoup de signes pour soutenir que la transition de l’idéale du monolinguisme à « Babel » s’est définitivement produite, de jure la reconnaissance pour une certaine variété linguistique d’un status et de certaines fonctions ne dépend pas seulement de la langue en soi, mais aussi d’autres aspects d’ordre symbolique et idéologique qu’elle a acquis dans une certaine région au cours de l’histoire. Cela a abouti à une opposition entre langue(s) officielle(s) –une catégorie primairement juridique – et autres langues, employées par les locuteurs, mais qui n’accèdent pas aux usages publiques et institutionnels. Cette logique se répercute aussi sur le cadre éducatif : si la langue officielle d’un pays est la seule employée dans l’éducation, les autres langues restent aux marges – ou totalement au dehors – des institutions de formation. À la lumière de ça, on peut se demander si on est vraiment face à un changement réel dans l’interprétation des dynamiques linguistiques, ou s’il ne s’agit pas plutôt d’un discours politiquement correct (Orioles 2019), mais qui dernièrement perpétue l’existence d’un « multilinguisme mono-lingue » (Peled 2012). Cette étude vise à répondre à ces questions en focalisant la situation des langues non-officielles et moins standardisées dans le cas spécifique de l’éducation supérieure en Italie, en considérant en particulier les cas des minorités linguistiques historique, des langues d’origine des groupes immigrés établis de manière stable dans le pays et de l’anglais comme langue de la production scientifique internationale. Ce sujet est examiné au moyen d’une révision de la bibliographie existante et des données disponibles sur la présence des autres langues dans l’offre didactique. L’objectif du document est de fournir une vue d’ensemble de la situation du pays par rapport à la diversité linguistique dans l’éducation scolaire et supérieure, afin de : a) identifier ses traits caractéristiques ; b) fournir une première base pour des comparaisons ultérieures avec la situation d’autres pays européens présentant des situations similaires.
  • Publication
    Plurilingualism in Higher Education in Türkiye
    Eren, Ebru
    This paper focuses on language teaching in higher education in Türkiye to deduce the resulting language and education policies: Monolingual or plurilingual? After emphasizing the need to consider the diversity of languages and sociocultural variability in the Turkish educational system, we will focus on the literary context of language and education policies, on the issue of the choice of language (or languages) which could have direct effects on the methods of developing teaching programs (aims or content) and their application in higher education in Türkiye. Considering that the language teaching departments respond to the perspective of plurilingual and intercultural education in Türkiye, we will examine the place given to languages within the framework of language and education policies in Türkiye. In this perspective, we will carry out as scope for plurilingual approaches in the Turkish education system a contrastive analysis based on many language teaching programs (departments of language teaching, those of Language and Literature, those of translation and interpretation,) from the official data of the YÖK, Council for Higher Education in Türkiye. This analysis will allow us to understand the variability of language ideology and the social norms that freeze them in educational programs. This is why it seems important to us to analyze our issue of language teaching not only according to the official language and foreign languages (suddenly changing status according to the political issues of the state), but also according to the status of minority languages in education. These language and education policies are the result of monolingual ideologies: Limits of plurilingual education policies in Türkiye?
  • Publication
    Shifting Roles and Policies of Preparatory Schools in Tertiary Education in Turkey
    Derince, Zeynep Mine
    This article seeks to explore Preparatory Schools of language teaching at tertiary education in Turkey in conversation with the arguments and theorization of such conceptual frameworks as neoliberaliza¬tion of education, curriculum policy and identity. In doing so, the article aims to critically scrutinize a recent boom in the number of preparatory schools of English across Turkey and how they function as either agents of social justice or contributors to the reproduction of inequalities in and through education. The article embarks on findings of a study employing two research methods: demographic research and critical ethnography. The demographic research aims to identify commonalities, differences, and general characteristics of preparatory schools of English in Turkey concerning their curriculum approaches and mission perspectives. The ethnographic part of the study analyzes how sociopolitical forces beyond the classrooms impact perceptions and relationships among learners and teachers of English in the classroom environment. The findings suggest that the significant increase in the number of preparatory schools in Turkey may be linked to the changing roles of education due to policies of neoliberalism and privatization and thus the study calls for an approach to language education through the lens of critical pedagogies.
  • Publication
    Teaching Russian to Various University Student Groups in Finland
    Protassova, Ekatarina
    Heritage language learners (HLLs) make up a significant part of those who study Russian as a foreign language at universities abroad, although for them, it is rather a home language (L1), learned initially in direct communication with their family and community. Teaching Russian to HLLs at the University of Helsinki may present both advantages and challenges compared to teaching Russian to students whose L1 is Finnish or Swedish (FLLs). Biliteracy research reveals some conducive vs. detractive influences during the language acquisition processes, as well as some further interesting outcomes in learners. The objective of the study reported in this article is to understand what the linguistic back-ground, competencies, and deficits of HLLs are studying Russian in comparison with FLLs and how they can be addressed. After introducing the HLLs who took part in this study (N = 102), their linguistic background, competencies, and deficits, the article examines the typical parallels and differences in linguistic knowledge and acquisitional paths between HLLs and FLLs (N = 143). The study relies on written essays gathered during an introductory Russian writing course. An equivalent number of texts (N = 14 for each student) were obtained from both groups, aiming to scrutinize similarities and variations in writing proficiency, focusing on factors like complexity, readability, and text accuracy. The results show more commonalities than differences, and some explanations are suggested for these findings. In both cases, addressing the specific needs and challenges of the individual students, such as providing ample practice opportunities, offering language support, and incorporating cultural elements, can contribute to a more effective and rewarding learning experience.
  • Publication
    Managing Language Policy Formulation at a German University of Applied Sciences
    McDouall, Andrew; Varli, Ozan
    Existing literature (Erling & Hingeldorf, 2006; Earls, 2014) indicates that there is a lack of formal policies at the macro- or meso-level governing the use of English in German higher education. This has led to a situation in which higher education institutions (HEIs) are required to formulate and implement their own policies and guidelines regarding English-medium instruction (EMI). As a growing number of HEIs adopt EMI (Wächter & Maiworm, 2014; Macaro et al., 2018) without access to policy guidelines, there is an urgent need to scrutinize the policy formulation and implementation processes at the institutional level. Such investigation is crucial to understand the complexities that come with tailoring EMI to unique institutional contexts, objectives, and stakeholder needs. We believe that this will enable more effective and equitable implementations, while also providing insights that could inform future policy recommendations. In this article, we analyze the motivations for drafting a language policy at a medium-sized German university of applied sciences (UAS) and investigate the attitudes and opinions towards EMI of three stakeholder groups: faculty members, administrative staff, and the student body. We were especially interested in exploring the rationales for implementing Bilingual Degree Programs (BDPs), as a variant of EMI, and how each stakeholder group influenced the formulation and implementation of the policy. To get an initial overview, we read institutional policy documents outlining the proposed language policy. We then complemented the documentary analysis by conducting a survey investigating the attitudes and opinions of the stakeholder groups using a questionnaire format (n=207). Finally, to gain deeper insights and triangulate data from the questionnaire, we conducted semi-structured interviews (n=18). Analysis of the data indicates that the primary motivation for implementing BDPs is to attract greater numbers of international as well as domestic applicants to make up for an ongoing decline in student numbers. We also discovered that stakeholder groups hold different beliefs about BDPs, impacting their level of support for their implementation. We argue this is due to some groups within the institution being more influential in policy formulation, leading to feelings of disempowerment in individuals tasked with implementing BDPs, but not being consulted in the policy formulation process. Finally, it also seems that the institutional policy is driven by experience in implementation, resulting in policy enhancement over time. We assume this approach is a direct outcome of the lack of policy guidelines and consider the issues that arise from such an approach and share implications of the current practice.
  • Publication
    Transculturing and/or Pluricultural Competence?
    Narcy-Combes, Jean-Paul; Narcy-Combes, Marie-Françoise
    This contribution aims to lead the reader to an answer to the question in the title. It must be seen as a meta-reflection on the results of a series of courses set up as action (intervention) research. These courses primarily revealed that it was important to understand the internal processes that take place before discourse is produced and trigger its production in situations where the interactants come from different cultural backgrounds. The courses will be briefly described, followed by a transdisciplinary theoretical development. A final course taking on board the results of our theoretical and field work will then be analyzed. The need for some form of introspection to understand what is described as transcultural behavior will justify the answer to the question in the title.